Désormais le site Smart est passé sous l’enseigne du groupe Inéos. Les organisations syndicales ont pris acte de ce changement de propriétaire voulu et accompagné par l’État. En effet, il ne pouvait en être autrement puisqu’Inéos était le seul et unique repreneur… Les communistes de Moselle constatent que l’État s’est mis au service de la seule volonté de Daimler, qui consistait à se séparer de ce site en se dédouanant de tout engagement futur. Dans une situation de crise économique aggravée, l’État stratège, une fois de plus, est aux abonnés absents !

Les engagements du repreneur en matière d’emplois, comme en matière d’innovation industrielle, sont faibles. Le site de Hambach a davantage besoin d’une nouvelle stratégie industrielle que de changement d’actionnaires. Assurer la production automobile pour demain suppose de conjuguer exigences sociales et environnementales, mais aussi de remettre en cause la domination des actionnaires dans les choix d’entreprises. Il est impératif d’accorder de nouveaux droits aux salariés.
À l’échelle de la France comme de l’Europe, un nouveau modèle industriel est indispensable : des coopérations en groupe industriels sont nécessaires, ainsi que de nouveaux modes de gestion, associant les puissances publiques et les représentants des salariés aux décisions stratégiques. L’est mosellan a trop souffert de repreneurs venant profiter d’aubaines. Il faut sortir des logiques de gestion financière et contrôler l’utilisation des fonds publics.
Les communistes de Moselle porteront ces exigences avec toutes celles et tous ceux qui sont disponibles pour construire un avenir de progrès social partagé !
Consulter nos précédents articles sur le sujet :
– SMART / Construire l’automobile du futur à Hambach (13/11/2020)
– SMART / Éviter un désastre industriel (04/10/2020)