La réelle nature du système capitaliste se résume en 3 chiffres : le salaire minimum a bénéficié d’une infime augmentation de 2,2 % (oct. 2021) quand l’augmentation des salaires fixes ou intéressements des grands patrons a progressé de 30 % en moyenne et que la rémunération des grands actionnaires du CAC40 a bondi de 40 % ! La colère populaire contre ces injustices est légitime. Ces injustices sont la conséquence de la nature même du système.
Il y a bientôt 2 ans, les grands patrons s’engageaient à réduire leur rémunération « par solidarité ». Une promesse vite oubliée… Les grands groupes français ont même réussi un tour de force : capter une grande partie des aides publiques – dont ils n’avaient pas forcément besoin – sans aucun engagement social, fiscal ou environnemental, tout en continuant à supprimer des emplois et à se verser de généreuses dividendes.
L’immense majorité des familles se serre déjà la ceinture. Elles subissent de plein fouet les hausses de prix des produits de première nécessité : denrées alimentaires, tarifs de l’énergie, envolée du carburant. Le capitalisme tente, une fois de plus, de faire progresser ses profits sur le dos des salariés par l’augmentation des prix.
La rémunération du travail est un enjeu central du débat public que beaucoup entendent évacuer, lui préférant des idées nauséabondes. Le racisme et la promotion de la haine n’ont jamais résolu les problèmes sociaux. Ils ne peuvent conduire qu’au pire.
La question de la revalorisation des salaires est portée par de nombreuses mobilisations sociales : santé, action sociale, transports (Kéolis, Tamm), commerce, etc. Tous les salariés ont raison de se mobiliser. Les propositions de Fabien Roussel vont dans le même sens, avec son pacte pour l’emploi et les salaires.
Notre pays a besoin d’une nouvelle ambition sociale en rupture avec les logiques libérales de droite ou de gauche. L’heure doit être au progrès social, conjugué avec l’indispensable bifurcation environnementale. Cela suppose de faire progresser la démocratie pour maîtriser notre économie, nos industries et notre agriculture. Les luttes sociales et populaires portent, mieux que personne, l’intérêt général. Cet intérêt général que défendent, au quotidien, les élus et militants communistes et leur candidat, Fabien Roussel.
Prenez soin de vous et de vos familles, amis, collègues, de votre prochain, et bonne lecture du n°3 de l’Avis en rouge !
Vous venez de lire l’édito du n°3 du journal des communistes de Moselle, signé par Jacques Maréchal, secrétaire départemental du PCF57. Rendez-vous sur la page Kiosque pour lire la suite :
Sources des chiffres : L’Hebdo des AG, Observatoire des multinationales