Le PCF Moselle dénonce la décision prise par les actionnaires de la marque Printemps de fermer 7 magasins et de supprimer plus 420 emplois. La fermeture annoncée du magasin Printemps de Metz, entraînant la suppression de 110 emplois, est un grave coup porté à la ville. Une nouvelle fois, la toute-puissance des actionnaires porte un coup à la vie sociale et économique. Depuis des années, les stratégies des grandes enseignes et du commerce en général sont pilotées par les exigences financières. Les gouvernements successifs n’ont fait que déréguler le commerce, réduire les prérogatives des organisations syndicales au nom de la compétitivité, notamment par la loi de 2008 votée par la droite (et François Grosdidier !).

Le commerce de centre-ville, ses emplois, sont des enjeux sociaux essentiels pour la ville, son quotidien et son devenir aujourd’hui gravement menacés.

La France a besoin d’une nouvelle régulation publique pour protéger les centres-villes et l’emploi dans le commerce. Que deviennent nos villages, nos bourgs et nos villes sans commerces, sans emplois ? Si les dirigeants des grandes enseignes favorisent le e-commerce, c’est pour augmenter leurs marges en rognant sur la masse salariale et en aggravant les conditions de travail des salariés.

Le commerce n’a pas seulement une fonction économique mais aussi sociale, essentielle pour le bien-être de tous.  Une véritable loi-cadre pour le commerce est nécessaire dans notre pays. De nombreuses associations et organisations peuvent porter l’exigence d’un débat citoyen pour dessiner les pistes d’un commerce au service de tous et libéré de la voracité des actionnaires. Les communistes entendent y contribuer.

Communiqué de presse du 12/11/2020 / Jacques Maréchal, secrétaire départemental du PCF Moselle