Dans le cadre de la campagne des élections législatives, les communistes de Moselle avaient invité Christophe Prudhomme, porte-parole des Urgentistes de France, à participer à deux débats publics à Serémange-Erzange et à Metz, le jeudi 18 mai 2017. Les politiques d’austérité ont fortement dégradé l’accès aux soins. La saturation des urgences à Mercy et à Thionville, la fermeture de l’hôpital d’Hayange, en sont des exemples criants. L’épuisement professionnel des personnels est un signe alarmant de la situation de notre système de santé.
Pour les communistes, la santé doit rester un service public et non une marchandise. Ils proposent l’arrêt de la tarification à l’activité et l’abrogation des lois Bachelot et Touraine.
Un nouveau maillage de proximité est nécessaire pour notre département. La création de centres de santé publics travaillant avec les hôpitaux est une réponse pertinente pour donner des moyens supplémentaires à l’hôpital public.
La suppression de la taxe sur les salaires permettrait de créer près de 80 000 emplois. L’ensemble des candidat(e)s communistes se saisissent de ces propositions pour la séquence électorale du PCF pour contribuer à des larges rassemblements pour défendre l’hôpital public et améliorer l’offre de santé en Moselle.