Madame, Monsieur,
Le 4 septembre dernier, la manifestation pour la défense d’Ascométal a rassemblé de larges sensibilités politiques et syndicales. Dans le département et dans le pays, existe un attachement fort à l’industrie et à la production d’acier.
Nous savons bien, ici en Lorraine, la place de l’industrie dans la vie économique et sociale. Nous ne pouvons pas accepter qu’une usine productrice de richesses puisse passer à la casse et aggraver encore notre déclin industriel.
Notre pays a besoin d’acier, il peut encore le produire. Le maintien d’une capacité de production d’acier est un enjeu stratégique pour notre pays. Des dizaines de millions d’euros de fonds publics ont été investis ces dernières années dans cette entreprise, sans que les pouvoirs publics vérifient l’utilisation des sommes versées.
Le site d’Hagondange est une aciérie électrique produisant des aciers spéciaux et disposant de savoir-faire et de brevets. Elle valorise la ferraille. Sans Ascométal, la ferraille serait valorisée ailleurs ( Belgique, Allemagne, Turquie .. ) pour être réimportée !
La fermeture d’Hagondange conduirait à se priver de manière définitive à l’échelle nationale d’un outil de production pouvant diversifier sa production dans différents secteurs.
L’aciérie d’Hagondange pourrait également alimenter le laminoir de Gandrange à partir de 2027.
L’avenir de l’industrie est une question trop importante pour être laissée aux seules mains des financiers.
L’outil de production est un bien commun que l’on doit protéger des prédateurs. Notre pays doit préserver son patrimoine industriel pour assurer son avenir.
De nouveaux choix économiques sont nécessaires pour assurer la nécessaire relance industrielle.
L’État doit redevenir stratégie et assurer la maîtrise des secteurs stratégiques : il doit prendre le contrôle de la filière acier et de l’entreprise pour bâtir une solution pérenne en lien avec les acteurs de la filière.
Nous exigeons la nationalisation de Novasco. L’État à la responsabilité de sauver cette entreprise pour assurer l’avenir de notre industrie.
Nous vous invitons à signer cette pétition et à la partager.
Jacques Maréchal
