Le PCF Moselle exige une intervention forte de l’Etat pour préserver le patrimoine industriel qu’est Ascométal.
Pour la troisième fois en dix ans, cette entreprise subit un redressement judiciaire. Comme l’a proposé le groupe des sénateurs communistes par la voix de sa présidente Cécile Kukierman et Silvana Silvani sénatrice de Meurthe et Moselle : « il est temps que les discours sur la réindustrialisation et la politique industrielle se traduisent par des actes concrets permettant de préserver les emplois. »

Ascométal est un fleuron industriel français, sa production d’aciers spéciaux est un enjeu stratégique et d’indépendance nationale. La production d’acier par la filière électrique doit être défendue et renforcée pour décarboner l’industrie. Ces productions sont indispensables pour l’automobile, la défense nationale et la transition énergétique.
Une intervention publique doit être à la hauteur de la situation pour sécuriser l’avenir, pour pérenniser l’ensemble des sites, des emplois et des savoir-faire.
Une nationalisation temporaire est nécessaire.
Sans changement de politique industrielle et de logiciel, notre industrie continuera de reculer. IL est urgent de sauvegarder l’emploi et de sécuriser nos industries en favorisant de véritables logiques industrielles contre les logiques purement financières.
La France ne produit plus que 38% des produits manufacturés consommés. La construction européenne basée sur l’économie de marché et de la libre concurrence conduit à la réduction des pouvoirs des États, à la mise en place de politiques d’austérité d’inspiration libérale, mais aussi à l’abandon de pans entiers de l’industrie. Les critères de gestion ont également profondément évolué devenant financiers et non plus industriels. Il est indispensable que les pouvoirs publics rentrent fortement au capital de l’entreprise pour peser sur l’orientation stratégique.
Le maintien de notre patrimoine industriel et la réindustrialisation nécessaire de notre pays pour résorber notre déficit commercial supposent de sortir du cadre néolibéral. L’avenir de nos industrie appelle une maitrise publique, de nouveaux droits aux salariés et une autre utilisation des crédits pour favoriser la création de richesses utiles.
La mobilisation des salariés et de la population doit converger pour imposer le maintien pérenne de tous les emplois.
