
Un parcours militant
Fatiha a commencé à militer au lycée. En 1986, le projet de loi Devaquet envisage de mettre les universités en concurrence et de sélectionner les étudiants. Il lui semblait important de défendre un enseignement supérieur accessible à tous, y compris aux enfants des milieux populaires. Dans cette mobilisation, la mort de Malik Oussekine l’a beaucoup marquée.
Entrée dans le militantisme syndical par la suite, d’abord afin de se protéger du management toxique dont elle a été victime. Puis elle se forme sur le droit du travail, pour défendre ses collèges et les salariés. Elle est aujourd’hui déléguée syndicale et secrétaire d’une section de travailleurs frontaliers.
En parallèle, sur le plan politique, elle s’est rapprochée du PCF suite à la déception du PS au pouvoir sous François Hollande. Avec les communistes, elle a trouvé des propositions réellement de gauche qui lui convenaient.
Candidate aux européennes
» Je veux représenter les salariés et le monde du travail dans le débat européen. Pour nous, la présence des institutions européennes a des conséquences concrètes sur nos vies. Je souhaite aussi casser les clichés des travailleurs transfrontaliers, qui auraient une vie idéale et luxueuse. Les difficultés et la baisse du pouvoir touchent tout le monde.
Notre liste veut porter les exigences du monde du travail. Partout en Europe, les salariés sont victimes des politiques libérales de remises en cause de garanties collectives, de baisse de pouvoir d’achat et de dégradation des conditions de travail.«
« Comme femme, mère et salariée, je veux faire entendre nos aspirations pour une vie meilleure. » Fatiha Mellah.
