Depuis l’élection de François Grosdidier et d’une majorité de droite à la mairie de Metz en 2020, les politiques relatives aux transports en commun dans la ville ont stagné, voire régressé.
Une politique hostile aux transports en commun
Depuis le début du mois de septembre, les usagers du réseau de transports en commun messin ont une fois de plus vu le prix de ces transports augmenter, notamment en ce qui concerne les
étudiants avec une hausse non négligeable qui porte le prix de l’abonnement mensuel à
25,20€. Dans un contexte d’inflation, les jeunes qui font partie des catégories les plus touchées par la précarité apprécieront…
Ces augmentations de tarif ne sont pas une fatalité mais découlent d’un choix de
la majorité municipale de droite, qui préfère favoriser les navettes fluviales qui sont utilisées
principalement par des touristes au détriment du réseau de transport utilisé par les Messins. Cela s’accompagne également d’une dégradation des conditions de travail des travailleurs et des chauffeurs en particulier. En effet, les travailleurs du réseau de transport ont entamé une
lutte acharnée avec des grèves et des blocages afin d’obtenir des conditions de travail plus
favorables et une meilleure rémunération, a fortiori en période d’inflation.
Ces augmentations tarifaires pourraient être justifiées par une amélioration du service rendu aux habitants: nouvelles lignes, cadences renforcées… Il n’en est rien. Les hausses de tarif s’accompagnent d’une dégradation manifeste du service de transport en lui-même avec des
amplitudes horaires réduites et des bus qui passent de moins en moins souvent, pénalisant
l’ensemble des usagers et favorisant l’usage excessif de la voiture. En effet, quand l’offre de transports en commun est défaillante, se dégrade et n’est pas soutenue par la ville, il est logique que la population priorise la voiture pour se déplacer.
En résumé, la politique de la majorité de droite est antisociale: défavorable aux travailleurs du réseau Le Met’, défavorable aux usagers qui ne peuvent pas compter sur des transports en commun fiables et efficaces par manque de volonté politique.
Une autre politique des transports est possible à Metz
Afin de répondre à ce problème majeur de mobilité et afin de d’accélérer la transition
écologique, le groupe d’opposition « Unis pour Metz » auquel participent les communistes propose de tendre vers la gratuité, mais également de renforcer l’offre de transport en augmentant la fréquence de passage des bus.
Cette gratuité nécessite d’importants investissements publics de la part des collectivités, chose que la majorité municipale se refuse à faire, préférant dépenser sans compter sur les sujets sécuritaires ou électoralistes, certes plus vendeurs mais nettement moins utiles aux Messins…
Il s’agirait d’aller vers une gratuite progressive, d’abord sur certaines périodes (le week-end) ou d’abord en direction de certaines populations dans un premier temps (les moins de 26 ans par exemple). L’argent pour financer de telles mesures existe: en réinvestissant ce qui est actuellement gaspillé dans des navettes fluviales ou des projets sécuritaires inutiles, une politique de transports en commun ambitieuse, populaire et accessible à tous pourrait être mise en place. Les communistes messins continueront le combat en ce sens.
